Please meet Fabrice Hyber. L'un des artistes français les plus cotés : Lion d’or en 1997 à la Biennale de Venise, membre de l’Académie des Beaux-Arts, semeur d’arbres et éleveur de moutons. Antisèche pour briller en société.
D’où vient-il ? Né il y a 61 ans en Vendée d’une famille d’éleveurs, il étudie les maths, puis aux Beaux-Arts de Nantes. Si tu regardes ses peintures, tu y verras peut-être cette double influence art et sciences, un peu comme un Léonard de Vinci armé de fusain, de pinceaux et d'une palette d'huiles.
Un artiste engagé. Défenseur de l’environnement, sa vallée vendéenne fait partie de son œuvre artistique, mais aussi pédagogique : il y a semé plus de 300 000 arbres. Son rêve ? En faire un espace public, moitié école communale, moitié musée à ciel ouvert.
Où voir son travail ?
- À la Foire Foraine d’Art Contemporain du 104 à Paris avec ses POF, lire des prototypes d'objets en fonctionnement, comprendre un escalier sans fin ou un ballon carré.
- Avec La Vallée, son expo dédiée, La Fondation Cartier se transforme en école pour s'interroger sur la vie, l'agriculture, le plastique, la sexualité, la mort.
- Regarder cette vidéo qui présente l'expo et ce docu en 2x15 minutes sur sa vallée, moutons included.
- Tu peux aussi regarder ses œuvres sur son Insta.
- Écouter ce podcast, ou encore assister à cette conférence.
Et ses œuvres ?
- Sa couleur : Yves Klein a son bleu, Fabrice Hyber a aussi créé son vert : fluo, vif, il colore nombre de ses œuvres dont L’Homme de Bessines.
- Son mètre cube de rouge à lèvres : créé pour le Palais de Tokyo et pour lequel Yves Saint Laurent a fourni des milliers de tubes.
- Son savon géant : en 1991, il fait son autoportrait, insaisissable, un savon de 22 tonnes.