La classe à Callas. Oui, avec un C comme Maria Callas, diva sur scène et dans la vie. Une Mariah Carey de l’opéra, qui pouvait tout interpréter : de Bellini à Verdi, en passant par Beethoven ou Puccini. Et All I want for Christmas is you, aussi ? Non, pas celle-là.
On t’en parle aujourd’hui parce que Monica Bellucci lui redonne vie sur scène - quasiment 100 ans après sa naissance - dans une tournée internationale en racontant les Lettres et Mémoires - trailer ici - de la plus célèbre cantatrice du 20e siècle, à la vie joyeuse et triste à la fois, comme le prouvent ses écrits.
La Callas est née à New York et s’est formée au chant à Athènes, avant de se faire remarquer sur scène, à 24 ans, à Vérone en Italie par celui qui sera son impresario et deviendra son mari : Giovanni Battista Meneghini. Puis elle intègre la Scala de Milan - aka le temple mondial de l’art lyrique - et devient vite une star adulée dans le monde entier. Sa renommée immense tient à l’étendue de son registre - sa voix couvre 3 octaves - et à l’intensité de ses interprétations.
Sa vie privée mouvementée - elle change presque de mari en rencontrant le milliardaire Aristote Onassis, qui finira par épouser une certaine Jackie Kennedy - passionne l’époque, au point de passer avant son immense talent.
Si tu reprendrais bien un peu de Callas, on te propose de :
Psst. Mais elle ne rappelle pas un peu la Castafiore ? Eh si. Hergé s’est servi d’elle pour faire évoluer son personnage dans la BD dans les 50’s.