Contrer la distraction en 4 leçons

Work work work

Génération distraction. Ton cerveau fait du saute-mouton et à la fin de la journée, t'as fait 20 % de ta to-do. Bienvenue au club. La bonne nouvelle, c’est qu'on peut maîtriser notre attention. Pour ça, on suit les précieux conseils de l'Américain Nir Eyal, qui sait de quoi il parle, il a écrit Hooked ou comment créer un produit addictif.

Pour lui, l’opposé de la distraction n’est pas la concentration, mais la traction = faire ce que t'as décidé de faire pour atteindre ton but. Donc c’est ok de passer 8h à scroller sur Insta si ça te mène là où tu veux être.

Pour t'y mettre, 4 étapes :

#1 Comprendre pourquoi tu te distrais. Il s'agit probablement d'un état émotionnel auquel tu veux échapper. Tu t’ennuies, tu checkes Insta. Tu doutes, tu demandes à Google. Tu réponds à un mail sans importance au lieu de concevoir ton projet, parce que t'as peur d’échouer. Comprendre, c’est déjà résoudre.

#2 Prévoir du temps pour la traction. Définis quels sont tes objectifs et bloque les créneaux dans ton agenda pour chaque tâche qui t’y mènera. Si tu te détournes de ton chemin, pense à ton épitaphe "Ci-gît Janine, qui a toujours répondu à tous ses mails", c’est vraiment ce que tu veux ?

#3 Pirater les distractions. Coupe toutes tes notifications, range les apps distrayantes dans un dossier pour les planquer, et supprime celles dont tu n’as pas besoin. Allège ta charge mentale en rangeant ton bureau, en dehors et à l'intérieur de ton ordi.

#4 Sors ton joker, la règle des 10 minutes. T’as envie de répondre au mail passif agressif de Jean-Michel Je-sais-tout ? Attends 10 minutes. 90 % du temps, tu n’auras plus envie d’y répondre et t'auras gagné ta journée.

Publié dans la Quotidienne du
16/5/22