VAZI-MMOLLO

Economie
Par
L'équipe Voxe
Le
21/9/22

Ce qu'il se passe.
Le marché immobilier est chambardé.

J'ai besoin d'un refresh, Rajesh.
Avec la guerre en Ukraine, c’est le retour de l’inflation, aka la hausse des prix. En France, ça grimpe de + 6,1 % sur un an en juillet. Pour que les prix baissent, les banques centrales ont augmenté le coût de l’argent. Concrètement, elles ont relevé les taux directeurs, ceux auxquels elles prêtent de l’argent aux banques commerciales. Celles-ci répercutent cette hausse sur leurs taux de crédits.

C'est conséquent ?
En septembre, une personne qui veut acheter obtient un taux de 1,8 % en moyenne sur 20 ans vs 1 % en fin d’année dernière. Mais c’est à relativiser car on reste en dessous de l’inflation, donc c’est toujours aussi intéressant d’acheter. Le problème est ailleurs.

Où ?
Sur le taux d’usure, celui que les banques n’ont pas le droit de dépasser pour éviter le surendettement. Aujourd’hui, il est à 2,57 % pour 20 ans et plus. Donc les banques prêtent en ce moment entre 1,8 % en moyenne et 2,57 % max. Or, elles fixent leurs taux notamment en fonction du risque - estimé par elles - de la personne qui emprunte. Donc, plus elles te considèrent ric-rac, plus tu empruntes cher. Résultat, 1 dossier de crédit sur 2 serait refusé en ce moment, même si les chiffres dispos ne sont pas très précis.

Mais on peut pas changer ce taux ?
Si, c’est le job de la Banque de France, qui va annoncer un nouveau taux d’usure à la fin du mois. Mais, comme elle ne le change que tous les 3 mois, il y a un décalage qui crée ce goulot d’étranglement.

C'est quoi les conséquences ?
Pour certains pros, le taux d’usure est en train d’exclure les plus jeunes et les moins riches du crédit immo. Ça pourrait aussi signifier un marché de la location plus sclérosé car les personnes qui ne pourraient pas acheter resteraient en loc.

Ce qu'il se passe.
Le marché immobilier est chambardé.

J'ai besoin d'un refresh, Rajesh.
Avec la guerre en Ukraine, c’est le retour de l’inflation, aka la hausse des prix. En France, ça grimpe de + 6,1 % sur un an en juillet. Pour que les prix baissent, les banques centrales ont augmenté le coût de l’argent. Concrètement, elles ont relevé les taux directeurs, ceux auxquels elles prêtent de l’argent aux banques commerciales. Celles-ci répercutent cette hausse sur leurs taux de crédits.

C'est conséquent ?
En septembre, une personne qui veut acheter obtient un taux de 1,8 % en moyenne sur 20 ans vs 1 % en fin d’année dernière. Mais c’est à relativiser car on reste en dessous de l’inflation, donc c’est toujours aussi intéressant d’acheter. Le problème est ailleurs.

Où ?
Sur le taux d’usure, celui que les banques n’ont pas le droit de dépasser pour éviter le surendettement. Aujourd’hui, il est à 2,57 % pour 20 ans et plus. Donc les banques prêtent en ce moment entre 1,8 % en moyenne et 2,57 % max. Or, elles fixent leurs taux notamment en fonction du risque - estimé par elles - de la personne qui emprunte. Donc, plus elles te considèrent ric-rac, plus tu empruntes cher. Résultat, 1 dossier de crédit sur 2 serait refusé en ce moment, même si les chiffres dispos ne sont pas très précis.

Mais on peut pas changer ce taux ?
Si, c’est le job de la Banque de France, qui va annoncer un nouveau taux d’usure à la fin du mois. Mais, comme elle ne le change que tous les 3 mois, il y a un décalage qui crée ce goulot d’étranglement.

C'est quoi les conséquences ?
Pour certains pros, le taux d’usure est en train d’exclure les plus jeunes et les moins riches du crédit immo. Ça pourrait aussi signifier un marché de la location plus sclérosé car les personnes qui ne pourraient pas acheter resteraient en loc.