Ce qu'il se passe.
Après le séisme, l’avenir politique de la Turquie est bousculé.
Rembobine, Aylin.
Le bilan provisoire est de 35 000 morts, mais pourrait encore s’aggraver. L’aide internationale arrive de partout. Les secours réussissent encore à sauver des vies, parfois miraculeusement. Mais une semaine après la catastrophe, le pouvoir est critiqué pour sa gestion de la situation. Le président turc Erdogan a d’ailleurs admis très vite des lacunes.
Les dégâts sont immenses non ?
Oui, le tremblement de terre a été très violent, même pour une région exposée à ces catastrophes à cause de sa situation géographique. Sur place, beaucoup d’habitants, en colère, estiment que les immeubles étaient mal conçus et mal construits. Car surtout, beaucoup ne respecteraient pas les normes antisismiques pourtant en vigueur depuis 2004 dans le pays. Les autorités turques ont d’ailleurs déjà arrêté des promoteurs immobiliers.
On parle de quoi ?
On ne peut rien affirmer pour les personnes arrêtées à ce stade. Ce qu’on sait, c'est que, selon l’ONG anti-corruption Transparency International, la Turquie est classée 101e sur 180 pays, et ça se dégrade depuis 2012. D’ailleurs, le parti au pouvoir, l’AKP, est régulièrement mis en cause. Très lié au secteur de la construction, il entretiendrait une spéculation immobilière et un système de passe-droit.
Et politiquement ?
Des élections présidentielle et législatives sont prévues le 14 mai 2023. Au pouvoir depuis 20 ans, l’AKP et le président Erdogan jouent très gros. Avant la catastrophe, le Président, en difficulté dans les sondages, avait avancé la date des élections. Aujourd’hui, il promet de tout reconstruire en 1 an alors que des millions de personnes sont sans abri à ce jour. Pendant ce temps-là, l’opposition cherche à s'unir.
Psst. Aujourd’hui on te parle de la Turquie uniquement pour être le plus précise possible, mais la Syrie a été aussi très durement touchée. Si tu veux, tu peux faire un don.
Ce qu'il se passe.
Après le séisme, l’avenir politique de la Turquie est bousculé.
Rembobine, Aylin.
Le bilan provisoire est de 35 000 morts, mais pourrait encore s’aggraver. L’aide internationale arrive de partout. Les secours réussissent encore à sauver des vies, parfois miraculeusement. Mais une semaine après la catastrophe, le pouvoir est critiqué pour sa gestion de la situation. Le président turc Erdogan a d’ailleurs admis très vite des lacunes.
Les dégâts sont immenses non ?
Oui, le tremblement de terre a été très violent, même pour une région exposée à ces catastrophes à cause de sa situation géographique. Sur place, beaucoup d’habitants, en colère, estiment que les immeubles étaient mal conçus et mal construits. Car surtout, beaucoup ne respecteraient pas les normes antisismiques pourtant en vigueur depuis 2004 dans le pays. Les autorités turques ont d’ailleurs déjà arrêté des promoteurs immobiliers.
On parle de quoi ?
On ne peut rien affirmer pour les personnes arrêtées à ce stade. Ce qu’on sait, c'est que, selon l’ONG anti-corruption Transparency International, la Turquie est classée 101e sur 180 pays, et ça se dégrade depuis 2012. D’ailleurs, le parti au pouvoir, l’AKP, est régulièrement mis en cause. Très lié au secteur de la construction, il entretiendrait une spéculation immobilière et un système de passe-droit.
Et politiquement ?
Des élections présidentielle et législatives sont prévues le 14 mai 2023. Au pouvoir depuis 20 ans, l’AKP et le président Erdogan jouent très gros. Avant la catastrophe, le Président, en difficulté dans les sondages, avait avancé la date des élections. Aujourd’hui, il promet de tout reconstruire en 1 an alors que des millions de personnes sont sans abri à ce jour. Pendant ce temps-là, l’opposition cherche à s'unir.
Psst. Aujourd’hui on te parle de la Turquie uniquement pour être le plus précise possible, mais la Syrie a été aussi très durement touchée. Si tu veux, tu peux faire un don.