Ce qu'il se passe.
Le pape François voyage en République démocratique du Congo (RDC).
Raconte-moi ça, Félicia.
Le chef de l’Église catholique est arrivé hier à Kinshasa avant de se diriger vers le Soudan du Sud. Cette visite compte pour le futur de son Église et surtout pour la RDC dont les conflits, à l’est, dans la région du Nord Kivu, sont négligés par le reste du monde.
Comment ça ?
Des conflits armés y sévissent depuis les 90’s. Ils remonteraient notamment à peu après le génocide au Rwanda de 1994 et se nourriraient, entre autres causes, de l’accaparement des riches sous-sols congolais. Amnesty International déplore plus de 7 000 victimes entre 2017 et avril 2022 et l’ONU plus de 500 000 personnes déplacées depuis mars 2022. Beaucoup de Congolais espèrent que la visite de François mettra un coup de projecteur sur ce drame, et lui-même espère attirer l’attention du monde en s’y rendant.
Et tu as la mienne, continue.
À ça, ajoute des élections générales prévues fin décembre. Et l’Église catholique compte bien peser pour que le scrutin se passe bien.
Et c'est un pays important pour l'Église ?
Plutôt, oui. 40 % des 110 millions de Congolais sont catholiques, ce qui en fait le plus grand bassin de catholiques du continent. Sachant qu’en 2050, 4 chrétiens sur 10 dans le monde vivront en Afrique Subsaharienne si les tendances de 2015 se poursuivent.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Que l’avenir du catholicisme s’y trouve peut-être et que la RDC y jouera certainement un rôle clé. Enfin, François nourrit une relation plus simple que ses prédécesseurs européens avec les pays en développement car, argentin, il en est aussi issu.
Donc cette visite est stratégique.
Dans le mille, Sybille. C’est la phrase d’un chercheur spécialiste des religions qui les résume le mieux "au cœur du Congo, nous sommes au cœur de la mondialisation" et de tout ce qui s’y joue : la paix, la démocratie, la guerre, l’accaparement des richesses, et les religions.
Ce qu'il se passe.
Le pape François voyage en République démocratique du Congo (RDC).
Raconte-moi ça, Félicia.
Le chef de l’Église catholique est arrivé hier à Kinshasa avant de se diriger vers le Soudan du Sud. Cette visite compte pour le futur de son Église et surtout pour la RDC dont les conflits, à l’est, dans la région du Nord Kivu, sont négligés par le reste du monde.
Comment ça ?
Des conflits armés y sévissent depuis les 90’s. Ils remonteraient notamment à peu après le génocide au Rwanda de 1994 et se nourriraient, entre autres causes, de l’accaparement des riches sous-sols congolais. Amnesty International déplore plus de 7 000 victimes entre 2017 et avril 2022 et l’ONU plus de 500 000 personnes déplacées depuis mars 2022. Beaucoup de Congolais espèrent que la visite de François mettra un coup de projecteur sur ce drame, et lui-même espère attirer l’attention du monde en s’y rendant.
Et tu as la mienne, continue.
À ça, ajoute des élections générales prévues fin décembre. Et l’Église catholique compte bien peser pour que le scrutin se passe bien.
Et c'est un pays important pour l'Église ?
Plutôt, oui. 40 % des 110 millions de Congolais sont catholiques, ce qui en fait le plus grand bassin de catholiques du continent. Sachant qu’en 2050, 4 chrétiens sur 10 dans le monde vivront en Afrique Subsaharienne si les tendances de 2015 se poursuivent.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Que l’avenir du catholicisme s’y trouve peut-être et que la RDC y jouera certainement un rôle clé. Enfin, François nourrit une relation plus simple que ses prédécesseurs européens avec les pays en développement car, argentin, il en est aussi issu.
Donc cette visite est stratégique.
Dans le mille, Sybille. C’est la phrase d’un chercheur spécialiste des religions qui les résume le mieux "au cœur du Congo, nous sommes au cœur de la mondialisation" et de tout ce qui s’y joue : la paix, la démocratie, la guerre, l’accaparement des richesses, et les religions.