Ce qu'il se passe.
Les Présidents ukrainien et chinois se sont appelés.
Raconte-moi ça, Kateryna.
Volodymyr Zelensky et Xi Jinping ont parlé 1h au tél mercredi. C’est une 1re depuis l’invasion russe le 24 février 2022. La Chine, en compét avec les US pour être 1re puissance mondiale, a les moyens d’influencer le conflit.
Atta, dis-moi sur place.
Les Russes contrôlaient 16 % du territoire ukrainien fin février, quasi la même chose depuis septembre, mais les soldats ukrainiens se prépareraient à une offensive pour reconquérir le sud-est du pays d’ici fin avril, selon les US.
Et la position de la Chine ?
Ambiguë : elle ne condamne pas l’invasion russe, mais ne livre pas d’armes, officiellement en tous cas, à la Russie. D’un côté, le conflit la gêne car il a ressoudé le bloc occidental (UE + US), a bousculé l’économie mondiale et augmenté les prix. De l’autre, elle se refuse à une défaite de la Russie, qui serait une victoire occidentale.
Parce qu'elle est contre l'Occident ?
Disons qu’elle partage avec la Russie une vision du monde anti-occidentale. D’ailleurs, leurs échanges commerciaux ont augmenté de 30 % entre 2021 et 2022, et elle lui achète de plus en plus d’énergie à bas prix. Mais la Chine dépend aussi de l’Union européenne, son 1er partenaire commercial, et des US, dont les importations de produits chinois ont continué d’augmenter en 2022.
Et le coup de tél, alors ?
Le président Xi a appelé au dialogue et va envoyer des représentants en Ukraine pour chercher un "règlement politique". L’Ukraine a nommé un nouvel ambassadeur à Pékin. Avant l’invasion, la Chine était son 1er partenaire commercial, donc ça pourrait rebooster leur relation.
Mais pourquoi maintenant ?
Xi voudrait continuer à renforcer ses relations avec l’Europe et à terme, créer une distance entre l’UE et les US, selon certains experts. C’est aussi l’opportunité pour lui de se positionner comme un médiateur de paix sur la scène inter.
Qui en pense quoi ?
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, c’est une "première étape importante". C’est une bonne chose pour les US aussi, même s’ils doutent de l’issue. La Russie, elle, "prend acte".
Ce qu'il se passe.
Les Présidents ukrainien et chinois se sont appelés.
Raconte-moi ça, Kateryna.
Volodymyr Zelensky et Xi Jinping ont parlé 1h au tél mercredi. C’est une 1re depuis l’invasion russe le 24 février 2022. La Chine, en compét avec les US pour être 1re puissance mondiale, a les moyens d’influencer le conflit.
Atta, dis-moi sur place.
Les Russes contrôlaient 16 % du territoire ukrainien fin février, quasi la même chose depuis septembre, mais les soldats ukrainiens se prépareraient à une offensive pour reconquérir le sud-est du pays d’ici fin avril, selon les US.
Et la position de la Chine ?
Ambiguë : elle ne condamne pas l’invasion russe, mais ne livre pas d’armes, officiellement en tous cas, à la Russie. D’un côté, le conflit la gêne car il a ressoudé le bloc occidental (UE + US), a bousculé l’économie mondiale et augmenté les prix. De l’autre, elle se refuse à une défaite de la Russie, qui serait une victoire occidentale.
Parce qu'elle est contre l'Occident ?
Disons qu’elle partage avec la Russie une vision du monde anti-occidentale. D’ailleurs, leurs échanges commerciaux ont augmenté de 30 % entre 2021 et 2022, et elle lui achète de plus en plus d’énergie à bas prix. Mais la Chine dépend aussi de l’Union européenne, son 1er partenaire commercial, et des US, dont les importations de produits chinois ont continué d’augmenter en 2022.
Et le coup de tél, alors ?
Le président Xi a appelé au dialogue et va envoyer des représentants en Ukraine pour chercher un "règlement politique". L’Ukraine a nommé un nouvel ambassadeur à Pékin. Avant l’invasion, la Chine était son 1er partenaire commercial, donc ça pourrait rebooster leur relation.
Mais pourquoi maintenant ?
Xi voudrait continuer à renforcer ses relations avec l’Europe et à terme, créer une distance entre l’UE et les US, selon certains experts. C’est aussi l’opportunité pour lui de se positionner comme un médiateur de paix sur la scène inter.
Qui en pense quoi ?
Pour le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, c’est une "première étape importante". C’est une bonne chose pour les US aussi, même s’ils doutent de l’issue. La Russie, elle, "prend acte".