Ce qu'il se passe.
La plus grande usine de biogaz a ouvert en France.
Rembobine Ombeline, j'étais hors ligne.
Depuis hier, elle fonctionne près de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Le biogaz, c’est cette énergie produite grâce à la fermentation de déchets organiques. Un de ses avantages, c’est qu’il peut remplacer le gaz naturel, qui réchauffe l’atmosphère.
Dis-m'en plus.
Côté pile, il permet de recycler les déchets agricoles comme le fumier ou ceux des usines agro-alimentaires et peut être transformé en électricité ou en carburant. Côté face, il est contesté pour des incidents et pollutions. Le développer est aussi un moyen de réduire notre dépendance : l’UE importe 90 % de gaz naturel, dont 45 % de Russie avant la guerre en Ukraine. Alors la France s’active : ses 2 dernières années, la capacité de production de biogaz a été multipliée par 5 avec pour objectif qu’il représente 10 % de notre conso de gaz d’ici 2030 vs 1 % en 2022.
Et les énergies renouvelables ?
Mardi, les députés ont adopté un projet de loi pour passer la seconde car on est méga en retard. En 2020, la France était le seul pays de l’UE à ne pas avoir atteint l’objectif européen de 23 % de part de renouvelables dans sa conso brute finale. D’ici 2030, on s’est fixé qu’elles en représentent 33 % vs 19,3 % en 2021.
C'est quoi le plan ?
Dans un discours en février, le président Macron a présenté 3 objectifs d’ici 2050 : 1/ x10 sur la prod d'énergie solaire, 2/ déployer 50 parcs éoliens en mer et 3/ doubler la production d'éoliennes sur terre.
Et que dit le projet de loi ?
Globalement : raccourcir certaines procédures qui peuvent mettre jusqu’à 10 ans pour les éoliennes en mer par ex, installer des panneaux solaires sur les bords des routes ou les grands parkings ou encore préciser les conditions d’autorisation d’éoliennes terrestres.
Qui en pense quoi ?
Certains députés de droite et les écologistes ne l’ont pas voté notamment car ils estiment qu’il ne va pas assez loin. Les ONG environnementales pensent aussi que c’est loin d’être suffisant. D’ici fin janvier, 7 députés et 7 sénateurs se réunissent pour s’accorder sur le texte final, et donc le valider ou non.
Ce qu'il se passe.
La plus grande usine de biogaz a ouvert en France.
Rembobine Ombeline, j'étais hors ligne.
Depuis hier, elle fonctionne près de Pau dans les Pyrénées-Atlantiques. Le biogaz, c’est cette énergie produite grâce à la fermentation de déchets organiques. Un de ses avantages, c’est qu’il peut remplacer le gaz naturel, qui réchauffe l’atmosphère.
Dis-m'en plus.
Côté pile, il permet de recycler les déchets agricoles comme le fumier ou ceux des usines agro-alimentaires et peut être transformé en électricité ou en carburant. Côté face, il est contesté pour des incidents et pollutions. Le développer est aussi un moyen de réduire notre dépendance : l’UE importe 90 % de gaz naturel, dont 45 % de Russie avant la guerre en Ukraine. Alors la France s’active : ses 2 dernières années, la capacité de production de biogaz a été multipliée par 5 avec pour objectif qu’il représente 10 % de notre conso de gaz d’ici 2030 vs 1 % en 2022.
Et les énergies renouvelables ?
Mardi, les députés ont adopté un projet de loi pour passer la seconde car on est méga en retard. En 2020, la France était le seul pays de l’UE à ne pas avoir atteint l’objectif européen de 23 % de part de renouvelables dans sa conso brute finale. D’ici 2030, on s’est fixé qu’elles en représentent 33 % vs 19,3 % en 2021.
C'est quoi le plan ?
Dans un discours en février, le président Macron a présenté 3 objectifs d’ici 2050 : 1/ x10 sur la prod d'énergie solaire, 2/ déployer 50 parcs éoliens en mer et 3/ doubler la production d'éoliennes sur terre.
Et que dit le projet de loi ?
Globalement : raccourcir certaines procédures qui peuvent mettre jusqu’à 10 ans pour les éoliennes en mer par ex, installer des panneaux solaires sur les bords des routes ou les grands parkings ou encore préciser les conditions d’autorisation d’éoliennes terrestres.
Qui en pense quoi ?
Certains députés de droite et les écologistes ne l’ont pas voté notamment car ils estiment qu’il ne va pas assez loin. Les ONG environnementales pensent aussi que c’est loin d’être suffisant. D’ici fin janvier, 7 députés et 7 sénateurs se réunissent pour s’accorder sur le texte final, et donc le valider ou non.