Ce qu'il se passe.
La couche d’ozone guérit.
Raconte-moi cette bonne nouvelle, Adèle.
Selon le programme environnemental de l’ONU, elle devrait se reformer totalement d’ici 2040 si on exclut les pôles, d’ici 2045 avec l'Arctique et 2066 avec l'Antarctique. On doit cette bonne nouvelle au protocole de Montréal signé en 1987.
Atta, rappelle-moi ce que c'est exactement.
La couche d'ozone, c’est cette partie de l’atmosphère, située entre 20 et 50 km au-dessus de nous, où il y a une forte concentration d’ozone. Ce gaz absorbe les rayons ultraviolets (UV) du soleil qui peuvent provoquer des cancers de la peau ou être dangereux pour les yeux. Plus la couche d’ozone diminue, moins elle protège, et plus les gens et l’environnement sont exposés aux UV.
C'est ce qui s'est passé ?
Yep, au début des 80’s, des scientifiques ont découvert que l’émission de certains gaz industriels, notamment les chlorofluorocarbures (CFC), très utilisés à l’époque dans les réfrigérateurs ou les aérosols, détruisait l’ozone un peu partout. En 1985, quand on a constaté qu’un trou se formait au-dessus de l’Antarctique, le continent le plus au sud de la Terre, une vingtaine de pays se sont activés.
Avec le protocole de Montréal ?
Toutafé. Depuis, tous les pays du monde l’ont ratifié. Il a progressivement interdit les gaz nocifs pour l’ozone. Selon l’ONU, aujourd’hui, près de 99 % de ces substances sont prohibées. Rien qu’aux US, leur interdiction permettrait d’éviter plus de 400 millions de cancers de la peau d’ici 2100, et aussi d’empêcher un réchauffement de + 0,5° C à 1° C d’ici 2050.
Donc c'est tout bon ?
Oui et non. Ces gaz peuvent mettre jusqu’à 100 ans à disparaître, mais si on continue sur notre lancée, la couche d’ozone devrait retrouver son état d’avant 1980 d’ici 2040, et un peu plus tard pôles inclus.
Il y a un mais ?
Oui, car selon les experts de l’ONU, certaines techniques envisagées pour limiter le réchauffement climatique, comme l’injection d’aérosol dans l'atmosphère, pourraient détruire à nouveau l’ozone.
Ce qu'il se passe.
La couche d’ozone guérit.
Raconte-moi cette bonne nouvelle, Adèle.
Selon le programme environnemental de l’ONU, elle devrait se reformer totalement d’ici 2040 si on exclut les pôles, d’ici 2045 avec l'Arctique et 2066 avec l'Antarctique. On doit cette bonne nouvelle au protocole de Montréal signé en 1987.
Atta, rappelle-moi ce que c'est exactement.
La couche d'ozone, c’est cette partie de l’atmosphère, située entre 20 et 50 km au-dessus de nous, où il y a une forte concentration d’ozone. Ce gaz absorbe les rayons ultraviolets (UV) du soleil qui peuvent provoquer des cancers de la peau ou être dangereux pour les yeux. Plus la couche d’ozone diminue, moins elle protège, et plus les gens et l’environnement sont exposés aux UV.
C'est ce qui s'est passé ?
Yep, au début des 80’s, des scientifiques ont découvert que l’émission de certains gaz industriels, notamment les chlorofluorocarbures (CFC), très utilisés à l’époque dans les réfrigérateurs ou les aérosols, détruisait l’ozone un peu partout. En 1985, quand on a constaté qu’un trou se formait au-dessus de l’Antarctique, le continent le plus au sud de la Terre, une vingtaine de pays se sont activés.
Avec le protocole de Montréal ?
Toutafé. Depuis, tous les pays du monde l’ont ratifié. Il a progressivement interdit les gaz nocifs pour l’ozone. Selon l’ONU, aujourd’hui, près de 99 % de ces substances sont prohibées. Rien qu’aux US, leur interdiction permettrait d’éviter plus de 400 millions de cancers de la peau d’ici 2100, et aussi d’empêcher un réchauffement de + 0,5° C à 1° C d’ici 2050.
Donc c'est tout bon ?
Oui et non. Ces gaz peuvent mettre jusqu’à 100 ans à disparaître, mais si on continue sur notre lancée, la couche d’ozone devrait retrouver son état d’avant 1980 d’ici 2040, et un peu plus tard pôles inclus.
Il y a un mais ?
Oui, car selon les experts de l’ONU, certaines techniques envisagées pour limiter le réchauffement climatique, comme l’injection d’aérosol dans l'atmosphère, pourraient détruire à nouveau l’ozone.