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Ce qu'il se passe.
Les experts du climat font le point sur le réchauffement.
Rembobine, Capucine.
Le GIEC, groupe d’experts mondiaux sur le climat, a publié lundi la synthèse de 8 ans de travaux. Elle récap le réchauffement, ses conséquences et les solutions. Pour eux, il est encore possible de le limiter à + 1,5° C par rapport à la période préindustrielle, vers 1900, l’objectif prévu par l’Accord de Paris, la réf du climat.
Oké. Commence par le constat.
Ces 10 dernières années ont été 1,1° C plus chaudes que celles de 1850 à 1900. C’est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre, liées à l’activité humaine, qui réchauffent l’atmosphère. Ces émissions ne cessent d’augmenter, + 24 % entre 2005 et 2019, et n’ont jamais été aussi importantes.
Et les conséquences ?
Les canicules, sécheresses et pluies extrêmes se multiplient. Les glaciers fondent, le niveau de la mer est monté de 20 cm entre 1901 et 2018, les océans se réchauffent. Tout ça impacte la biodiversité et affecte humains et animaux. Aujourd’hui, presque la moitié de la population mondiale, entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes, est exposée aux risques du changement climatique, et manque d’eau pendant au moins une partie de l’année.
C'est quoi la solution ?
Pour le GIEC, le réchauffement va continuer quoi qu’il arrive jusqu’en 2040, et on devrait atteindre les + 1,5° C début 2030. Mais le monde peut agir, dès maintenant, pour avoir une chance de le limiter à plus long terme : 1/ en réduisant de quasi moitié les émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 2019, 2/ en atteignant la neutralité carbone au début des 2050’s.
Comment faire ?
Pour ça, il faut notamment fermer les centrales à charbon plus vite et déployer rapidement les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, planter des arbres, cultiver de manière durable, modifier nos assiettes et consommer moins.
Donne-moi une bonne nouvelle.
On a progressé. Pas assez, loin de là, mais on a progressé. Alors que les précédents rapports climatiques présageaient d’un réchauffement de + 4° C d’ici 2100, on se dirige désormais vers entre + 2,8 °C et + 3,2° C avec les engagements actuels des pays. Aussi, selon le GIEC, chaque fraction de degré joue sur l’ampleur des dégâts climatiques, donc chaque action en faveur du climat peut les limiter.
Ce qu'il se passe.
Les experts du climat font le point sur le réchauffement.
Rembobine, Capucine.
Le GIEC, groupe d’experts mondiaux sur le climat, a publié lundi la synthèse de 8 ans de travaux. Elle récap le réchauffement, ses conséquences et les solutions. Pour eux, il est encore possible de le limiter à + 1,5° C par rapport à la période préindustrielle, vers 1900, l’objectif prévu par l’Accord de Paris, la réf du climat.
Oké. Commence par le constat.
Ces 10 dernières années ont été 1,1° C plus chaudes que celles de 1850 à 1900. C’est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre, liées à l’activité humaine, qui réchauffent l’atmosphère. Ces émissions ne cessent d’augmenter, + 24 % entre 2005 et 2019, et n’ont jamais été aussi importantes.
Et les conséquences ?
Les canicules, sécheresses et pluies extrêmes se multiplient. Les glaciers fondent, le niveau de la mer est monté de 20 cm entre 1901 et 2018, les océans se réchauffent. Tout ça impacte la biodiversité et affecte humains et animaux. Aujourd’hui, presque la moitié de la population mondiale, entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes, est exposée aux risques du changement climatique, et manque d’eau pendant au moins une partie de l’année.
C'est quoi la solution ?
Pour le GIEC, le réchauffement va continuer quoi qu’il arrive jusqu’en 2040, et on devrait atteindre les + 1,5° C début 2030. Mais le monde peut agir, dès maintenant, pour avoir une chance de le limiter à plus long terme : 1/ en réduisant de quasi moitié les émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 2019, 2/ en atteignant la neutralité carbone au début des 2050’s.
Comment faire ?
Pour ça, il faut notamment fermer les centrales à charbon plus vite et déployer rapidement les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien, planter des arbres, cultiver de manière durable, modifier nos assiettes et consommer moins.
Donne-moi une bonne nouvelle.
On a progressé. Pas assez, loin de là, mais on a progressé. Alors que les précédents rapports climatiques présageaient d’un réchauffement de + 4° C d’ici 2100, on se dirige désormais vers entre + 2,8 °C et + 3,2° C avec les engagements actuels des pays. Aussi, selon le GIEC, chaque fraction de degré joue sur l’ampleur des dégâts climatiques, donc chaque action en faveur du climat peut les limiter.