Ce qu'il se passe.
Les demandes de hausse de salaires sont de + en + fortes.
Rembobine Line, moi aussi j'en veux !
You bet. Depuis le début de l’année, des salariés du privé et du public manifestent pour demander des salaires plus conséquents. Il y a eu une manif nationale le 27 janvier, ça a aussi été le cas dans le luxe chez LVMH le 10 février, et les agents de la RATP remettent le couvert le 18 février.
Ok, pourquoi maintenant ?
À cause du croisement de 2 éléments : inflation + bénéfices records = demandes de hausse de salaire. Car, en 2021, l’inflation est de + 2,8 % en décembre sur un an, et ça ne devrait pas s’arrêter en 2022.
Et les bénéfices ?
Si on compte toutes les entreprises du CAC 40, les 40 boîtes françaises qui pèsent le + en Bourse, elles pourraient dégager 137 milliards d’euros de bénéfices cette année. Soit + 71 % par rapport à 2019, avant la crise du coco.
Mais les salaires ne suivent pas ?
En France, après 2 ans de gel, pandémie oblige, la hausse médiane (autant au-dessus qu’en dessous) des salaires devrait être de + 2,2 % en 2022. Donc moins que l’inflation.
Ah ouais, et on en dit quoi ?
Les salariés veulent être augmentés et côté patronat, ça dépend ça dépasse. Certains, comme Thibault Lanxade, ex-n°2 du Medef, poussent les entreprises à partager leurs bénéfices avec leurs salariés via la participation. Concrètement, c’est un plan d'épargne salariale qui permet de verser aux salariés une part des bénéfices d’une entreprise.
Mais ça concerne tout le monde ?
C’est obligatoire dans les entreprises de + de 50 salariés, mais en France, la plupart des PME comptent en moy 26 salariés. Or, la participation n’est appliquée que dans 6 % des entreprises de - de 50 personnes.
Et on fait quoi de ces bénéfs alors ?
Bonne question. A priori, ça va actionnaires, les personnes ou fonds qui détiennent des actions de ces entreprises. Pour certains, comme Yannick Jadot, candidat écolo à la présidentielle, ou le DG de la MAIF, on doit interroger les grosses boîtes sur ce qu’elles vont faire de ces pépettes, et les pousser à financer la transition énergétique avec. La Convention citoyenne pour le climat, ces 150 citoyens tirés au sort en 2019, avait proposé de taxer les sociétés versant plus de 10 millions d’euros à leurs actionnaires, mais l’idée n’avait pas été retenue par Emmanuel Macron.
Ce qu'il se passe.
Les demandes de hausse de salaires sont de + en + fortes.
Rembobine Line, moi aussi j'en veux !
You bet. Depuis le début de l’année, des salariés du privé et du public manifestent pour demander des salaires plus conséquents. Il y a eu une manif nationale le 27 janvier, ça a aussi été le cas dans le luxe chez LVMH le 10 février, et les agents de la RATP remettent le couvert le 18 février.
Ok, pourquoi maintenant ?
À cause du croisement de 2 éléments : inflation + bénéfices records = demandes de hausse de salaire. Car, en 2021, l’inflation est de + 2,8 % en décembre sur un an, et ça ne devrait pas s’arrêter en 2022.
Et les bénéfices ?
Si on compte toutes les entreprises du CAC 40, les 40 boîtes françaises qui pèsent le + en Bourse, elles pourraient dégager 137 milliards d’euros de bénéfices cette année. Soit + 71 % par rapport à 2019, avant la crise du coco.
Mais les salaires ne suivent pas ?
En France, après 2 ans de gel, pandémie oblige, la hausse médiane (autant au-dessus qu’en dessous) des salaires devrait être de + 2,2 % en 2022. Donc moins que l’inflation.
Ah ouais, et on en dit quoi ?
Les salariés veulent être augmentés et côté patronat, ça dépend ça dépasse. Certains, comme Thibault Lanxade, ex-n°2 du Medef, poussent les entreprises à partager leurs bénéfices avec leurs salariés via la participation. Concrètement, c’est un plan d'épargne salariale qui permet de verser aux salariés une part des bénéfices d’une entreprise.
Mais ça concerne tout le monde ?
C’est obligatoire dans les entreprises de + de 50 salariés, mais en France, la plupart des PME comptent en moy 26 salariés. Or, la participation n’est appliquée que dans 6 % des entreprises de - de 50 personnes.
Et on fait quoi de ces bénéfs alors ?
Bonne question. A priori, ça va actionnaires, les personnes ou fonds qui détiennent des actions de ces entreprises. Pour certains, comme Yannick Jadot, candidat écolo à la présidentielle, ou le DG de la MAIF, on doit interroger les grosses boîtes sur ce qu’elles vont faire de ces pépettes, et les pousser à financer la transition énergétique avec. La Convention citoyenne pour le climat, ces 150 citoyens tirés au sort en 2019, avait proposé de taxer les sociétés versant plus de 10 millions d’euros à leurs actionnaires, mais l’idée n’avait pas été retenue par Emmanuel Macron.