Ce qu'il se passe.
L’Europe s’attaque aux géants de la tech.
Rembobine Claudine, comment ça ?
La semaine dernière, les 27 pays membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour réguler les pratiques anticoncurrentielles des GAFAM - Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Objectif : s’assurer que la concurrence continue d’exister.
Redis-moi leur story ?
Elles sont américaines et nées entre la fin des 70’s et le début des années 2000. Déjà mégaprospères, leur chiffre d’affaires ont explosé avec la pandémie de coco. En 2021, ils s’élevaient à 1 350 milliards $, avec un bénéfice de 300 milliards $, soit à peu près l’équivalent du PIB de l’Afrique du Sud, l'économie la + diversifiée et la + industrialisée d'Afrique.
On leur reproche quoi ?
Aujourd’hui, elles forment un oligopole - un marché avec très peu d’offres pour beaucoup de demandes - et dominent les marchés Internet et Web. Et aucun acteur n’a suffisamment de pépettes pour sortir des services capables de les égaler. Les économistes qualifient la situation de "domination stagnante", parce que ça empêche l’innovation. C’est aussi limitant pour le consommateur, qui a moins de choix et peut difficilement s’en passer.
Le texte prévoit quoi ?
Le Règlement des marchés numériques - aka Digital Markets Act - imposera une vingtaine de règles à respecter sous peine d’une amende d’env 10 % de leurs revenus. Par ex, dans les résultats de recherche, ils ne pourront plus classer leurs produits + favorablement que ceux de leurs concurrents, ils devront prévenir la Commission européenne - le gouv de l’Europe - s’ils veulent acheter une entreprise, ou devront rendre leurs services de messagerie interopérables - un utilisateur de Signal pourra communiquer avec un contact qui utilise WhatsApp.
Qu'est-ce que ça va changer pour moi ?
L’idée est de te permettre d’avoir le choix des services que tu veux utiliser et des produits que tu veux acheter, mais aussi de mieux protéger tes données personnelles. Le texte devrait entrer en vigueur en 2023, mais sa méthode d’application est encore en discussion. Les GAFAM, elles, sont globalement contre.
Ce qu'il se passe.
L’Europe s’attaque aux géants de la tech.
Rembobine Claudine, comment ça ?
La semaine dernière, les 27 pays membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour réguler les pratiques anticoncurrentielles des GAFAM - Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Objectif : s’assurer que la concurrence continue d’exister.
Redis-moi leur story ?
Elles sont américaines et nées entre la fin des 70’s et le début des années 2000. Déjà mégaprospères, leur chiffre d’affaires ont explosé avec la pandémie de coco. En 2021, ils s’élevaient à 1 350 milliards $, avec un bénéfice de 300 milliards $, soit à peu près l’équivalent du PIB de l’Afrique du Sud, l'économie la + diversifiée et la + industrialisée d'Afrique.
On leur reproche quoi ?
Aujourd’hui, elles forment un oligopole - un marché avec très peu d’offres pour beaucoup de demandes - et dominent les marchés Internet et Web. Et aucun acteur n’a suffisamment de pépettes pour sortir des services capables de les égaler. Les économistes qualifient la situation de "domination stagnante", parce que ça empêche l’innovation. C’est aussi limitant pour le consommateur, qui a moins de choix et peut difficilement s’en passer.
Le texte prévoit quoi ?
Le Règlement des marchés numériques - aka Digital Markets Act - imposera une vingtaine de règles à respecter sous peine d’une amende d’env 10 % de leurs revenus. Par ex, dans les résultats de recherche, ils ne pourront plus classer leurs produits + favorablement que ceux de leurs concurrents, ils devront prévenir la Commission européenne - le gouv de l’Europe - s’ils veulent acheter une entreprise, ou devront rendre leurs services de messagerie interopérables - un utilisateur de Signal pourra communiquer avec un contact qui utilise WhatsApp.
Qu'est-ce que ça va changer pour moi ?
L’idée est de te permettre d’avoir le choix des services que tu veux utiliser et des produits que tu veux acheter, mais aussi de mieux protéger tes données personnelles. Le texte devrait entrer en vigueur en 2023, mais sa méthode d’application est encore en discussion. Les GAFAM, elles, sont globalement contre.