EN THÉRAPIE

Société
Par
L'équipe Voxe
Le
7/4/22

Ce qu'il se passe.
Les séances chez les psychologues sont remboursées.

Rembobine Mai-Linh, qu'est-ce qui change ?
Depuis le 5 avril, la Sécurité sociale rembourse à 60 % jusqu’à 8 séances prescrites par un médecin généraliste. La mécanique est résumée ici. L’idée, c’est de répondre aux problèmes de santé mentale qui ont explosé avec la pandémie : les cas d’anxiété et de dépression auraient augmenté de 25 % dans le monde. En France aussi, on a été anxieux pendant le confinement.

Pourquoi c'est nouveau ?
D’abord, encore aujourd’hui, c’est un peu tabou d’aller voir un psy. Aussi, jusque-là, les séances chez les psychologues n’étaient pas remboursées par la Sécu et seulement par certaines mutuelles. Seules les séances chez les psychiatres pouvaient être prises en charge. Or, la psychiatrie ne concerne pas tout le monde.

Justement, c'est quoi la diff entre les psys ?
Le psychiatre est un médecin spécialiste de la santé mentale : il peut prescrire des médicaments et des arrêts de travail. Le psychologue n’est pas médecin, c’est un spécialiste de santé psychique qui a fait un master ou un doctorat, ne peut pas prescrire mais peut traiter des troubles légers et des problèmes du quotidien. Le psychanalyste peut être psychiatre, psychologue, ou aucun des deux. Il n’a pas de diplôme d’État mais appartient à une école de pensée et soulage ses patients en les amenant à faire un travail sur eux-mêmes, en général assez long. Le psychothérapeute est spécialisé dans certains types de problèmes (thérapie de couple, stress, troubles de l’adolescence…).

Et tout le monde est ok ?
Pas vraiment. Les psychologues sont divisés. Certains regrettent qu’il faille passer par un médecin, pas forcément formé à la psycho, d’autres doutent que tout le monde en parle à son médecin traitant. Certains pros estiment que 8 séances, c’est insuffisant, et que le prix de la consultation - entre 40 et 30 € - est trop bas.

Qui est pour ?
Les assos de patients veulent voir avant de critiquer. Et 1 300 psychologues se sont portés volontaires pour participer au programme, sur les 18 000 qui exercent en France.

Ce qu'il se passe.
Les séances chez les psychologues sont remboursées.

Rembobine Mai-Linh, qu'est-ce qui change ?
Depuis le 5 avril, la Sécurité sociale rembourse à 60 % jusqu’à 8 séances prescrites par un médecin généraliste. La mécanique est résumée ici. L’idée, c’est de répondre aux problèmes de santé mentale qui ont explosé avec la pandémie : les cas d’anxiété et de dépression auraient augmenté de 25 % dans le monde. En France aussi, on a été anxieux pendant le confinement.

Pourquoi c'est nouveau ?
D’abord, encore aujourd’hui, c’est un peu tabou d’aller voir un psy. Aussi, jusque-là, les séances chez les psychologues n’étaient pas remboursées par la Sécu et seulement par certaines mutuelles. Seules les séances chez les psychiatres pouvaient être prises en charge. Or, la psychiatrie ne concerne pas tout le monde.

Justement, c'est quoi la diff entre les psys ?
Le psychiatre est un médecin spécialiste de la santé mentale : il peut prescrire des médicaments et des arrêts de travail. Le psychologue n’est pas médecin, c’est un spécialiste de santé psychique qui a fait un master ou un doctorat, ne peut pas prescrire mais peut traiter des troubles légers et des problèmes du quotidien. Le psychanalyste peut être psychiatre, psychologue, ou aucun des deux. Il n’a pas de diplôme d’État mais appartient à une école de pensée et soulage ses patients en les amenant à faire un travail sur eux-mêmes, en général assez long. Le psychothérapeute est spécialisé dans certains types de problèmes (thérapie de couple, stress, troubles de l’adolescence…).

Et tout le monde est ok ?
Pas vraiment. Les psychologues sont divisés. Certains regrettent qu’il faille passer par un médecin, pas forcément formé à la psycho, d’autres doutent que tout le monde en parle à son médecin traitant. Certains pros estiment que 8 séances, c’est insuffisant, et que le prix de la consultation - entre 40 et 30 € - est trop bas.

Qui est pour ?
Les assos de patients veulent voir avant de critiquer. Et 1 300 psychologues se sont portés volontaires pour participer au programme, sur les 18 000 qui exercent en France.