EN CORPS

France
Par
L'équipe Voxe
Le
6/5/22

Ce qu'il se passe.
Les dons de corps à la science vont être plus surveillés.

Rembobine Maureen, comment ça ?
Depuis vendredi, en France, un décret (= 1 règle venant du gouv) encadre la façon dont une personne donne son corps à la science quand elle meurt. Le gouv renforce la loi existante, car une histoire avait beaucoup choqué : en 2019, la presse avait révélé les conditions inhumaines dans lesquelles avaient été gardées des milliers de dépouilles à l’université de Paris Descartes, le plus grand centre d'anatomie du pays.

Brr, ça me dit quelque chose.
Chaque année, entre 2 500 et 3 000 personnes (sur env 600 000 morts) lèguent leur corps pour permettre aux étudiants en médecine de mieux comprendre l’anatomie, les aider à apprendre à opérer, et faire avancer la recherche médicale. D’autres moyens existent, comme la 3D ou les mannequins, mais ne remplacent pas les corps humains. Ces derniers peuvent être donnés par tous, à condition d’avoir +18 ans, de ne pas avoir eu certaines maladies (ex : coco), et d’en avoir fait la demande clairement.

Je vois, et le décret change quoi ?
D'abord, un comité d’éthique sera instauré dans chaque établissement pour s’assurer que les corps sont dignement traités. Ensuite, il oblige les établissements à payer le transport du corps, qui peut coûter jusqu’à 900 €. Et il leur impose de pratiquer leurs recherches en 2 ans max.

Ok, et pour les donneurs ?
Les étapes du consentement sont clarifiées. Concrètement, les volontaires doivent rédiger une déclaration écrite, datée et signée à la main. Une fois leur demande acceptée par le centre de don, ils s’engagent à porter leur carte de donneur toujours sur eux, et peuvent changer d’avis à tout moment.

Qu'en pensent les assos ?
Pas mal mais peut mieux faire. Pour elles, il existe encore des flous sur les conditions de restitution des corps aux familles, sur la formation du personnel des centres, ou encore leur financement. Surtout, elles regrettent que les centres ne soient pas contrôlés à l’improviste, pour en révéler les dérives éventuelles.

Et les médecins ?
Certains proposent une réforme globale du don du corps avec la création d’un centre national pour harmoniser et contrôler tous les établissements, une meilleure info des donneurs, ou encore de mieux payer les personnels des centres.

Ce qu'il se passe.
Les dons de corps à la science vont être plus surveillés.

Rembobine Maureen, comment ça ?
Depuis vendredi, en France, un décret (= 1 règle venant du gouv) encadre la façon dont une personne donne son corps à la science quand elle meurt. Le gouv renforce la loi existante, car une histoire avait beaucoup choqué : en 2019, la presse avait révélé les conditions inhumaines dans lesquelles avaient été gardées des milliers de dépouilles à l’université de Paris Descartes, le plus grand centre d'anatomie du pays.

Brr, ça me dit quelque chose.
Chaque année, entre 2 500 et 3 000 personnes (sur env 600 000 morts) lèguent leur corps pour permettre aux étudiants en médecine de mieux comprendre l’anatomie, les aider à apprendre à opérer, et faire avancer la recherche médicale. D’autres moyens existent, comme la 3D ou les mannequins, mais ne remplacent pas les corps humains. Ces derniers peuvent être donnés par tous, à condition d’avoir +18 ans, de ne pas avoir eu certaines maladies (ex : coco), et d’en avoir fait la demande clairement.

Je vois, et le décret change quoi ?
D'abord, un comité d’éthique sera instauré dans chaque établissement pour s’assurer que les corps sont dignement traités. Ensuite, il oblige les établissements à payer le transport du corps, qui peut coûter jusqu’à 900 €. Et il leur impose de pratiquer leurs recherches en 2 ans max.

Ok, et pour les donneurs ?
Les étapes du consentement sont clarifiées. Concrètement, les volontaires doivent rédiger une déclaration écrite, datée et signée à la main. Une fois leur demande acceptée par le centre de don, ils s’engagent à porter leur carte de donneur toujours sur eux, et peuvent changer d’avis à tout moment.

Qu'en pensent les assos ?
Pas mal mais peut mieux faire. Pour elles, il existe encore des flous sur les conditions de restitution des corps aux familles, sur la formation du personnel des centres, ou encore leur financement. Surtout, elles regrettent que les centres ne soient pas contrôlés à l’improviste, pour en révéler les dérives éventuelles.

Et les médecins ?
Certains proposent une réforme globale du don du corps avec la création d’un centre national pour harmoniser et contrôler tous les établissements, une meilleure info des donneurs, ou encore de mieux payer les personnels des centres.