Ce qu'il se passe.
On se demande d'où viendra l'énergie pour être neutre en carbone en 2050.
Rembobine Jasmine, qui ça "on" ?
RTE, l'entreprise publique qui gère le réseau électrique français, a publié hier les résultats de 2 ans de travail. Son rapport, Futurs énergétiques 2050, dessine 6 scénarios possibles pour la production électrique française : ça va du 100% énergies renouvelables à un cocktail renouvelables x nucléaire.
Ok, et donc ?
D'abord, l'enjeu du rapport, c'est de trouver la formule qui va nous permettre de respecter l'objectif qu'on s'est fixé en tant que pays : ne pas émettre plus de carbone - qui réchauffe l'atmosphère - qu'on peut en absorber en 2050. 2e enjeu : la sécurité de l'approvisionnement : il faut que la France puisse compter sur une production d'électricité fiable et pérenne. 3e enjeu : nos installations nucléaires actuelles sont vieillottes, on va donc rapidement devoir décider si on veut les mettre à jour, en construire de nouvelles ou pas. Le tout, à 6 mois de l'élection présidentielle.
Mais ça marche comment aujourd'hui ?
Pour l'électricité, ça dépend des moments de la journée, des conditions météo, etc. Par exemple, vendredi dernier, le jus dans tes prises venait du mix suivant : 70% nucléaire, 11% hydraulique, 9% gaz, 5% éolien, 2% charbon, 1% bioénergies, 1% solaire. Tu peux ajouter à la liste le fioul, mais vendredi, c'était moins de 1%.
Mais y a pas que l'électricité, nan ?
Exactement, l'électricité n'est pas notre seule source d'énergie, on utilise aussi du pétrole pour les voitures, du gaz pour cuisiner ou se chauffer par ex. Ainsi, aujourd'hui, 63% de l'énergie consommée en France vient encore des énergies fossiles comme le pétrole et le gaz, qui dégagent du CO2. Si on veut être neutre en carbone en 2050, il faudra s'en passer et donc augmenter la part de l'électricité dans l'énergie qu'on consomme, et passer de 25% aujourd'hui à 55% en 2050.
Ok, et on y arrive comment ?
Pour RTE, le défi est double : il faut à la fois produire plus d'électricité pour se passer des énergies fossiles, et combler la part que notre parc nucléaire vieillissant ne pourra plus produire. Pour répondre à la question, les ingés de RTE proposent 6 scénarios dont 3 parient sur le renouvelable à plus ou moins 100%, en misant sur l'énergie solaire et éolienne ; et 3 misent sur un combo renouvelable et nucléaire, impliquant la construction de nouvelles installations nucléaires donc.
Dac, et c'est quoi les contraintes ?
D'un côté, les scénarios renouvelables impliquent de construire notamment plus d'éoliennes. Or, celles-ci sont parfois difficiles à accepter pour leurs voisins. De l'autre, les scénarios comprenant du nucléaire impliquent de construire de nouvelles centrales pour remplacer les vieilles, et donc posent l'épineuse question des déchets nucléaires.
Qui en pense quoi ?
Le sujet divise, surtout la question du nucléaire. On y est globalement favorable à droite, à gauche on n'est pas d'accord. Arnaud Montebourg est pour, les verts sont contre et les socialistes sont flous. Le président Macron, lui, semble de plus en plus en faveur de l'énergie nucléaire.
Pssst. *Enfile ton perfecto et travaille ton jeu de jambes.
Ce qu'il se passe.
On se demande d'où viendra l'énergie pour être neutre en carbone en 2050.
Rembobine Jasmine, qui ça "on" ?
RTE, l'entreprise publique qui gère le réseau électrique français, a publié hier les résultats de 2 ans de travail. Son rapport, Futurs énergétiques 2050, dessine 6 scénarios possibles pour la production électrique française : ça va du 100% énergies renouvelables à un cocktail renouvelables x nucléaire.
Ok, et donc ?
D'abord, l'enjeu du rapport, c'est de trouver la formule qui va nous permettre de respecter l'objectif qu'on s'est fixé en tant que pays : ne pas émettre plus de carbone - qui réchauffe l'atmosphère - qu'on peut en absorber en 2050. 2e enjeu : la sécurité de l'approvisionnement : il faut que la France puisse compter sur une production d'électricité fiable et pérenne. 3e enjeu : nos installations nucléaires actuelles sont vieillottes, on va donc rapidement devoir décider si on veut les mettre à jour, en construire de nouvelles ou pas. Le tout, à 6 mois de l'élection présidentielle.
Mais ça marche comment aujourd'hui ?
Pour l'électricité, ça dépend des moments de la journée, des conditions météo, etc. Par exemple, vendredi dernier, le jus dans tes prises venait du mix suivant : 70% nucléaire, 11% hydraulique, 9% gaz, 5% éolien, 2% charbon, 1% bioénergies, 1% solaire. Tu peux ajouter à la liste le fioul, mais vendredi, c'était moins de 1%.
Mais y a pas que l'électricité, nan ?
Exactement, l'électricité n'est pas notre seule source d'énergie, on utilise aussi du pétrole pour les voitures, du gaz pour cuisiner ou se chauffer par ex. Ainsi, aujourd'hui, 63% de l'énergie consommée en France vient encore des énergies fossiles comme le pétrole et le gaz, qui dégagent du CO2. Si on veut être neutre en carbone en 2050, il faudra s'en passer et donc augmenter la part de l'électricité dans l'énergie qu'on consomme, et passer de 25% aujourd'hui à 55% en 2050.
Ok, et on y arrive comment ?
Pour RTE, le défi est double : il faut à la fois produire plus d'électricité pour se passer des énergies fossiles, et combler la part que notre parc nucléaire vieillissant ne pourra plus produire. Pour répondre à la question, les ingés de RTE proposent 6 scénarios dont 3 parient sur le renouvelable à plus ou moins 100%, en misant sur l'énergie solaire et éolienne ; et 3 misent sur un combo renouvelable et nucléaire, impliquant la construction de nouvelles installations nucléaires donc.
Dac, et c'est quoi les contraintes ?
D'un côté, les scénarios renouvelables impliquent de construire notamment plus d'éoliennes. Or, celles-ci sont parfois difficiles à accepter pour leurs voisins. De l'autre, les scénarios comprenant du nucléaire impliquent de construire de nouvelles centrales pour remplacer les vieilles, et donc posent l'épineuse question des déchets nucléaires.
Qui en pense quoi ?
Le sujet divise, surtout la question du nucléaire. On y est globalement favorable à droite, à gauche on n'est pas d'accord. Arnaud Montebourg est pour, les verts sont contre et les socialistes sont flous. Le président Macron, lui, semble de plus en plus en faveur de l'énergie nucléaire.
Pssst. *Enfile ton perfecto et travaille ton jeu de jambes.