Ce qu'il se passe.
Une étude pour financer la transition écologique.
Comment ça, Salma ?
Dans un rapport commandé par la Première ministre E. Borne, l’économiste Jean Pisani-Ferry, rédac’ du programme du président Macron en 2017, et l’inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, présentent des pistes pour que la France baisse de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et soit neutre en carbone d’ici 2050, l’objectif fixé par l’UE.
Dac, et ça dit quoi ?
Que "la neutralité climatique est atteignable" mais qu’on va devoir faire en 10 ans ce qu’on a pas fait en 30. Et que pour accélérer, il faut investir un max de pépettes. Concrètement, le rapport estime que ça coûtera entre 65 et 70 milliards € par an à l’État et aux entreprises d’ici 2030. Ça augmenterait aussi sa dette, estimée à 109,6 % du PIB en 2023, de 9 points d’ici 2030.
Mais pour financer quoi ?
Pour rénover les bâtiments publics et les logements, booster les énergies renouvelables ou encore passer à la voiture électrique. Surtout, le rapport estime que cette transition doit être équitable car elle porte sur des besoins essentiels comme se loger, se déplacer ou se nourrir, et ces dépenses pèsent plus dans les budgets classes moyennes et populaires.
Et on va trouver où cet argent ?
Deux principales sources pour les deux auteurs : 1/ en s’endettant, 2/ en instaurant un impôt, exceptionnel et temporaire, sur le patrimoine des 10 % les plus aisés, qui rapporterait 5 milliards € par an. Depuis, renommé ISF vert.
Et comment réagit le gouv ?
C’est flou : la Secrétaire d’État à l’écologie a dit lundi 22 mai que c’était "une solution tout à fait crédible", mais la Première ministre s’est exprimée contre plus tard dans la même semaine. Globalement, le gouv semble miser sur d’autres financements comme pénaliser les véhicules les plus polluants ou un crédit d’impôt pour inciter les industries à décarboner leur prod’.
Et les autres ?
Près de 200 élus écolos veulent lancer une pétition pour défendre l'ISF vert. Des militants d’assos écolos le soutiennent aussi.
Ce qu'il se passe.
Une étude pour financer la transition écologique.
Comment ça, Salma ?
Dans un rapport commandé par la Première ministre E. Borne, l’économiste Jean Pisani-Ferry, rédac’ du programme du président Macron en 2017, et l’inspectrice générale des finances, Selma Mahfouz, présentent des pistes pour que la France baisse de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et soit neutre en carbone d’ici 2050, l’objectif fixé par l’UE.
Dac, et ça dit quoi ?
Que "la neutralité climatique est atteignable" mais qu’on va devoir faire en 10 ans ce qu’on a pas fait en 30. Et que pour accélérer, il faut investir un max de pépettes. Concrètement, le rapport estime que ça coûtera entre 65 et 70 milliards € par an à l’État et aux entreprises d’ici 2030. Ça augmenterait aussi sa dette, estimée à 109,6 % du PIB en 2023, de 9 points d’ici 2030.
Mais pour financer quoi ?
Pour rénover les bâtiments publics et les logements, booster les énergies renouvelables ou encore passer à la voiture électrique. Surtout, le rapport estime que cette transition doit être équitable car elle porte sur des besoins essentiels comme se loger, se déplacer ou se nourrir, et ces dépenses pèsent plus dans les budgets classes moyennes et populaires.
Et on va trouver où cet argent ?
Deux principales sources pour les deux auteurs : 1/ en s’endettant, 2/ en instaurant un impôt, exceptionnel et temporaire, sur le patrimoine des 10 % les plus aisés, qui rapporterait 5 milliards € par an. Depuis, renommé ISF vert.
Et comment réagit le gouv ?
C’est flou : la Secrétaire d’État à l’écologie a dit lundi 22 mai que c’était "une solution tout à fait crédible", mais la Première ministre s’est exprimée contre plus tard dans la même semaine. Globalement, le gouv semble miser sur d’autres financements comme pénaliser les véhicules les plus polluants ou un crédit d’impôt pour inciter les industries à décarboner leur prod’.
Et les autres ?
Près de 200 élus écolos veulent lancer une pétition pour défendre l'ISF vert. Des militants d’assos écolos le soutiennent aussi.