Ce qu'il se passe.
Les règles du chômage changent.
Dis-moi ça, Mayssa.
Le gouvernement a dévoilé hier sa réforme. Il poursuit une idée entamée en 2018, reportée plusieurs fois à cause de l’épidémie, puis en partie validée en 2019. Cette fois, l’idée, c’est de faire varier les indemnisations en fonction de la météo du marché du travail. Le principe, c’est que l’assurance-chômage soit "plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".
Rappelle-moi l'idée initiale ?
On te résumait la réforme ici mais tu peux retenir l’idée : le durcissement du calcul de l'assurance-chômage et 3 changements majeurs qui s’appliquent depuis le 1er juillet 2021, à savoir un bonus-malus pour les entreprises de 7 secteurs les plus gourmands en contrats courts comme la restauration, des règles plus strictes pour toucher des indemnités et moins de pépettes pour les plus hauts salaires.
Ok et donc la nouveauté, c'est ?
Le président Macron et son gouv veulent inciter à travailler pour atteindre le plein-emploi en 2027. Le plein-emploi, c’est quand la quasi-totalité de la population active travaille. En chiffres, ça voudrait dire un taux de chômage à 5 % contre 7,4 % actuellement, ce qui n’est pas arrivé depuis les 70’s. Ça n’est pas zéro, car il y a toujours des périodes de transition, de formation, etc.
Et donc concrètement ?
Si le chômage est en dessous de 9 %, la durée d’indemnisation de la plupart des personnes au chômage sera réduite d’un quart avec un plancher minimal de 6 mois. Exemple pour les nouveaux chômeurs dès le 1er février : si tu avais le droit à 12 mois de chômage, avec la réforme, tu aurais le droit à 9 mois si le chômage est en dessous de 9 %.
Qui en pense quoi ?
Les organisations patronales sont pour mais tous les syndicats de travailleurs sont contre. Côté politique, après discussion avec les députés, la loi a été définitivement adoptée le 17 novembre au Sénat avec notamment les voix des républicains qui ont durci le texte. Mais la Nupes, l’alliance des gauches, a déposé le lendemain un recours auprès du Conseil constitutionnel. Pour eux, "ce projet de loi porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, en particulier au principe de fraternité". Le Rassemblement national s’est aussi opposé à cette réforme.
Ce qu'il se passe.
Les règles du chômage changent.
Dis-moi ça, Mayssa.
Le gouvernement a dévoilé hier sa réforme. Il poursuit une idée entamée en 2018, reportée plusieurs fois à cause de l’épidémie, puis en partie validée en 2019. Cette fois, l’idée, c’est de faire varier les indemnisations en fonction de la météo du marché du travail. Le principe, c’est que l’assurance-chômage soit "plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé".
Rappelle-moi l'idée initiale ?
On te résumait la réforme ici mais tu peux retenir l’idée : le durcissement du calcul de l'assurance-chômage et 3 changements majeurs qui s’appliquent depuis le 1er juillet 2021, à savoir un bonus-malus pour les entreprises de 7 secteurs les plus gourmands en contrats courts comme la restauration, des règles plus strictes pour toucher des indemnités et moins de pépettes pour les plus hauts salaires.
Ok et donc la nouveauté, c'est ?
Le président Macron et son gouv veulent inciter à travailler pour atteindre le plein-emploi en 2027. Le plein-emploi, c’est quand la quasi-totalité de la population active travaille. En chiffres, ça voudrait dire un taux de chômage à 5 % contre 7,4 % actuellement, ce qui n’est pas arrivé depuis les 70’s. Ça n’est pas zéro, car il y a toujours des périodes de transition, de formation, etc.
Et donc concrètement ?
Si le chômage est en dessous de 9 %, la durée d’indemnisation de la plupart des personnes au chômage sera réduite d’un quart avec un plancher minimal de 6 mois. Exemple pour les nouveaux chômeurs dès le 1er février : si tu avais le droit à 12 mois de chômage, avec la réforme, tu aurais le droit à 9 mois si le chômage est en dessous de 9 %.
Qui en pense quoi ?
Les organisations patronales sont pour mais tous les syndicats de travailleurs sont contre. Côté politique, après discussion avec les députés, la loi a été définitivement adoptée le 17 novembre au Sénat avec notamment les voix des républicains qui ont durci le texte. Mais la Nupes, l’alliance des gauches, a déposé le lendemain un recours auprès du Conseil constitutionnel. Pour eux, "ce projet de loi porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, en particulier au principe de fraternité". Le Rassemblement national s’est aussi opposé à cette réforme.