CARBONE

Environnement
Par
L'équipe Voxe
Le
15/12/22

Ce qu'il se passe.

L’Union européenne crée une taxe carbone.

Explique Yannick, j'y vois pas clair.
L’Union européenne s’est accordée sur les grandes lignes de la taxe carbone, ou mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, dans le doux jargon européen. Cette taxe fait partie des réformes européennes pour être neutre climatiquement d’ici 2050.

Atta, mais c'est nouveau ?
Pas tout à fait. Le marché du carbone européen existe depuis 2005. Concrètement, les émissions de gaz à effet de serre de certaines entreprises les plus polluantes sont plafonnées par des quotas. Si l'entreprise émet moins que le quota qu’elle a, elle peut revendre son droit à émettre non utilisé sur le marché carbone. Si elle en émet plus, elle doit en acheter. Objectif : inciter à réduire les émissions, car ça coûte moins cher que d’acheter des quotas.

Oké, et cette nouvelle taxe alors ?
Elle vient combler un trou dans la raquette de ce marché : les fuites de carbone. L’idée, c’est d’éviter que les industriels implantent leurs usines juste aux portes de l’UE pour échapper à ces contraintes. Elle concerne certains produits industriels importés parmi les plus polluants comme le fer, l’acier, le ciment, l’engrais, l’aluminium, l’électricité.

Dac. Et concrètement ?
Même principe que le marché carbone actuel. Exemple : un constructeur de voiture européen importe de l’acier, et là, paf, il devra acheter des quotas pour cette matière première si elle lui fait dépasser son plafond européen.

Donc ça l'incite à réduire ses émissions ?
Toutafé, ça sert aussi à inciter les sociétés hors UE, moins régulées, à réduire leurs émissions de CO2 quand elles exportent vers l’Europe.

Ça va s'appliquer quand ?
À partir d’octobre 2023, mais jusqu’en 2026, les entreprises devront seulement déclarer les émissions carbone des produits importés, sans payer. Les produits devraient être taxés à partir de 2026, mais l’UE continue les négos vendredi et samedi.

Ce qu'il se passe.

L’Union européenne crée une taxe carbone.

Explique Yannick, j'y vois pas clair.
L’Union européenne s’est accordée sur les grandes lignes de la taxe carbone, ou mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, dans le doux jargon européen. Cette taxe fait partie des réformes européennes pour être neutre climatiquement d’ici 2050.

Atta, mais c'est nouveau ?
Pas tout à fait. Le marché du carbone européen existe depuis 2005. Concrètement, les émissions de gaz à effet de serre de certaines entreprises les plus polluantes sont plafonnées par des quotas. Si l'entreprise émet moins que le quota qu’elle a, elle peut revendre son droit à émettre non utilisé sur le marché carbone. Si elle en émet plus, elle doit en acheter. Objectif : inciter à réduire les émissions, car ça coûte moins cher que d’acheter des quotas.

Oké, et cette nouvelle taxe alors ?
Elle vient combler un trou dans la raquette de ce marché : les fuites de carbone. L’idée, c’est d’éviter que les industriels implantent leurs usines juste aux portes de l’UE pour échapper à ces contraintes. Elle concerne certains produits industriels importés parmi les plus polluants comme le fer, l’acier, le ciment, l’engrais, l’aluminium, l’électricité.

Dac. Et concrètement ?
Même principe que le marché carbone actuel. Exemple : un constructeur de voiture européen importe de l’acier, et là, paf, il devra acheter des quotas pour cette matière première si elle lui fait dépasser son plafond européen.

Donc ça l'incite à réduire ses émissions ?
Toutafé, ça sert aussi à inciter les sociétés hors UE, moins régulées, à réduire leurs émissions de CO2 quand elles exportent vers l’Europe.

Ça va s'appliquer quand ?
À partir d’octobre 2023, mais jusqu’en 2026, les entreprises devront seulement déclarer les émissions carbone des produits importés, sans payer. Les produits devraient être taxés à partir de 2026, mais l’UE continue les négos vendredi et samedi.