Ce qu'il se passe.
La mortalité infantile augmente en France.
Rembobine Edwine, vraiment ?
La mortalité infantile désigne les décès d’enfants de moins d'1 an. Or, une étude de la revue scientifique The Lancet montre que si, en France, ce taux a diminué de 2001 à 2012, il a bondi entre 2012 et 2019 : il a augmenté de 7 % en passant de 3,32 ‰ à 3,56 ‰. Un quart des décès a lieu le 1er jour de vie du nourrisson, et la moitié, la 1re semaine. C’est un indicateur clé du développement socio-économique et de la qualité des soins.
Justement, comment on se situe en France ?
En 2019, le taux de mortalité infantile dans l’Union européenne était en moyenne de 3,4 ‰, on est donc au-dessus. Si on avait le taux de mortalité de la Suède ou de la Finlande, autour de 2 ‰, 1 200 nourrissons de moins mourraient chaque année chez nous. Mais on reste encore loin des US, où il se situe entre 5 et 6 ‰.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
On ne sait pas vraiment, notamment parce qu’on manque de données et que sans datas, pas de vista. Mais on a des hypothèses, comme le vieillissement des mères, l’obésité, ou encore le tabagisme.
C'est lié à la santé des mères alors ?
Pas seulement, car beaucoup de décès restent inexpliqués. Comme la mort inattendue du nourrisson (MIN), qui reste la première cause de mortalité infantile, avec 300 morts/an en France. Les critères économico-sociaux jouent aussi un rôle : les femmes précaires sont statistiquement plus à risques, comme les migrantes ou les étrangères, qui ont plus de difficultés à se soigner.
Et les soins ?
Selon la Cour des comptes, 50 % des maternités françaises ont fermé en 20 ans. Mais le niveau moyen des soins n’aurait pas forcément baissé, ces maternités ont été fermées notamment car elles fonctionnaient peu. Les experts dénoncent surtout la faiblesse de la politique de prévention et le manque de services de protection maternelle et infantile (PMI), qui accompagnent les jeunes parents pendant les 1ers mois.
Et depuis 2019, on fait rien ?
Le ministère de la Santé a été alerté dès 2020, par la Société française de néonatalogie. À l’époque, le cabinet d’Agnès Buzyn aurait été plutôt réceptif, mais le coco est passé par là.
Ce qu'il se passe.
La mortalité infantile augmente en France.
Rembobine Edwine, vraiment ?
La mortalité infantile désigne les décès d’enfants de moins d'1 an. Or, une étude de la revue scientifique The Lancet montre que si, en France, ce taux a diminué de 2001 à 2012, il a bondi entre 2012 et 2019 : il a augmenté de 7 % en passant de 3,32 ‰ à 3,56 ‰. Un quart des décès a lieu le 1er jour de vie du nourrisson, et la moitié, la 1re semaine. C’est un indicateur clé du développement socio-économique et de la qualité des soins.
Justement, comment on se situe en France ?
En 2019, le taux de mortalité infantile dans l’Union européenne était en moyenne de 3,4 ‰, on est donc au-dessus. Si on avait le taux de mortalité de la Suède ou de la Finlande, autour de 2 ‰, 1 200 nourrissons de moins mourraient chaque année chez nous. Mais on reste encore loin des US, où il se situe entre 5 et 6 ‰.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
On ne sait pas vraiment, notamment parce qu’on manque de données et que sans datas, pas de vista. Mais on a des hypothèses, comme le vieillissement des mères, l’obésité, ou encore le tabagisme.
C'est lié à la santé des mères alors ?
Pas seulement, car beaucoup de décès restent inexpliqués. Comme la mort inattendue du nourrisson (MIN), qui reste la première cause de mortalité infantile, avec 300 morts/an en France. Les critères économico-sociaux jouent aussi un rôle : les femmes précaires sont statistiquement plus à risques, comme les migrantes ou les étrangères, qui ont plus de difficultés à se soigner.
Et les soins ?
Selon la Cour des comptes, 50 % des maternités françaises ont fermé en 20 ans. Mais le niveau moyen des soins n’aurait pas forcément baissé, ces maternités ont été fermées notamment car elles fonctionnaient peu. Les experts dénoncent surtout la faiblesse de la politique de prévention et le manque de services de protection maternelle et infantile (PMI), qui accompagnent les jeunes parents pendant les 1ers mois.
Et depuis 2019, on fait rien ?
Le ministère de la Santé a été alerté dès 2020, par la Société française de néonatalogie. À l’époque, le cabinet d’Agnès Buzyn aurait été plutôt réceptif, mais le coco est passé par là.