AFFIRMATIVE ACTION

C’est la fin de la discrimination positive aux US

Société
Par
L'équipe Voxe
Le
3/7/23

Ce qu'il se passe.
C’est la fin de la discrimination positive aux US.

Rembobine, Evelyn, je préparais ma valise.
You bet ! La Cour suprême américaine, SCOTUS de son petit nom, a décidé le 29 juin que la discrimination positive pour accéder à l’université était inconstitutionnelle.

Redis-moi la discrimination positive.
L’affirmative action, en VO, est apparue dans les années 60’s sous Kennedy pour promouvoir les droits des personnes discriminées par la ségrégation. L’idée, c’est de favoriser temporairement une catégorie désavantagée de la population via un traitement préférentiel. En l'occurrence, à la fac et sur le marché du travail.

Et les résultats ?
Entre 1976 et 2008, la part des personnes noires en 1er cycle en fac est passée de 10 % à 13,9 % et de 3,7 %à 12,9 % pour les personnes hispaniques, de 0,7 à 1,1% pour les personnes autochtones. Le résultat est plus mitigé dans les facs d’élite. Mais symboliquement, Claudine Gay, la présidente de Harvard, l’une des plus prestigieuses facs US, est une enfant d’immigrés haïtiens.

Et les pour/contre ?
La team pour estime que c’est un moyen efficace pour mettre fin aux préjugés et discriminations dans une société. La team contre, que la discrimination positive peut se révéler stigmatisante contre la population qu’elle veut aider, et qu’elle peut pénaliser des populations exclues de la politique de discri positive mais aussi en difficulté.

Je vois. Et la Cour Suprême ?
Justement, elle est souvent saisie par des étudiants s’estimant victimes de la discrimination positive, mais jusque-là, elle l’avait soutenue. Mais aujourd’hui, sur les 9 juges qui la composent, l’ex-président Trump en a nommé 3. Six sont considérés comme des Républicains tendance conservateurs. En juin 2022, la Cour avait déjà permis aux États fédérés de remettre en cause le droit à l’avortement.

C'est quoi les conséquences ?
La Cour suprême est la plus haute juridiction du pays. Ses décisions s’imposent à tout le monde : États, institutions, citoyens. Il n’y a aucun recours, et même si elle peut changer d’avis, ses juges sont nommés à vie.

Qui en pense quoi ?
Le président Biden s’est tout de suite dit en désaccord. Des associations de personnes hispaniques, noires et natives américaines sont inquiètes. L’ex-président et futur candidat Donald Trump s’est dit, lui, très satisfait. Enfin, la discrimination divise fortement l’opinion aux US.

Ce qu'il se passe.
C’est la fin de la discrimination positive aux US.

Rembobine, Evelyn, je préparais ma valise.
You bet ! La Cour suprême américaine, SCOTUS de son petit nom, a décidé le 29 juin que la discrimination positive pour accéder à l’université était inconstitutionnelle.

Redis-moi la discrimination positive.
L’affirmative action, en VO, est apparue dans les années 60’s sous Kennedy pour promouvoir les droits des personnes discriminées par la ségrégation. L’idée, c’est de favoriser temporairement une catégorie désavantagée de la population via un traitement préférentiel. En l'occurrence, à la fac et sur le marché du travail.

Et les résultats ?
Entre 1976 et 2008, la part des personnes noires en 1er cycle en fac est passée de 10 % à 13,9 % et de 3,7 %à 12,9 % pour les personnes hispaniques, de 0,7 à 1,1% pour les personnes autochtones. Le résultat est plus mitigé dans les facs d’élite. Mais symboliquement, Claudine Gay, la présidente de Harvard, l’une des plus prestigieuses facs US, est une enfant d’immigrés haïtiens.

Et les pour/contre ?
La team pour estime que c’est un moyen efficace pour mettre fin aux préjugés et discriminations dans une société. La team contre, que la discrimination positive peut se révéler stigmatisante contre la population qu’elle veut aider, et qu’elle peut pénaliser des populations exclues de la politique de discri positive mais aussi en difficulté.

Je vois. Et la Cour Suprême ?
Justement, elle est souvent saisie par des étudiants s’estimant victimes de la discrimination positive, mais jusque-là, elle l’avait soutenue. Mais aujourd’hui, sur les 9 juges qui la composent, l’ex-président Trump en a nommé 3. Six sont considérés comme des Républicains tendance conservateurs. En juin 2022, la Cour avait déjà permis aux États fédérés de remettre en cause le droit à l’avortement.

C'est quoi les conséquences ?
La Cour suprême est la plus haute juridiction du pays. Ses décisions s’imposent à tout le monde : États, institutions, citoyens. Il n’y a aucun recours, et même si elle peut changer d’avis, ses juges sont nommés à vie.

Qui en pense quoi ?
Le président Biden s’est tout de suite dit en désaccord. Des associations de personnes hispaniques, noires et natives américaines sont inquiètes. L’ex-président et futur candidat Donald Trump s’est dit, lui, très satisfait. Enfin, la discrimination divise fortement l’opinion aux US.