90 JOURS

International
Par
L'équipe Voxe
Le
8/2/23

Ce qu'il se passe.
À Hong Kong, 47 militants prodémocratie comparaissent.

Rembobine Ang-Yin, en justice, tu veux dire ?
Oui, leur procès a commencé lundi. Ils sont accusés de "conspiration" contre le gouv communiste chinois pour avoir organisé et participé à des élections primaires non officielles en juillet 2020, et risquent la perpétuité.

Rappelle-moi Hong Kong.
Ex-colonie british, elle est redevenue chinoise en 1997, mais avec un statut spécial "1 pays, 2 systèmes" au moins jusqu’en 2047. Comprendre : d’un côté, la Chine continentale communiste, et de l’autre, Hong Kong capitaliste, avec une autonomie de gestion et des institutions propres.

Et ça fonctionne ?
Pour Xi Jinping, le président communiste chinois, oui, c’est un "bon système". Depuis 2014, la Chine continentale resserre la vis des libertés. Des manifs prodémocratie éclatent en 2014, puis en 2019. Depuis juin 2020, la loi sur la sécurité nationale musèle les opposants au régime communiste de l’île, jusque-là très libre.

Je vois, et c'était quoi ces élections ?
Des primaires organisées par les prodémocrates pour choisir leurs candidats aux législatives de septembre 2020. Plus de 600 000 personnes y participent sur les 4,4 millions d’inscrits, un signe de la popularité du mouvement. Mais le régime communiste chinois annule les élections le 31 juillet 2020, puis arrête candidats et participants en janvier 2021.

Et le procès ?
Il va durer 90 jours et doit déterminer la culpabilité des 47 accusés - politiques, profs, journalistes, et activistes comme Joshua Wong, une des figures du mouvement depuis 2014 - dont la plupart sont emprisonnés depuis 2 ans déjà. Les 2/3 des accusés plaident coupables pour espérer réduire leur peine.

Et sur place ?
Hong Kong a changé. Les manifs ont disparu, le grand journal prodémocratie a fermé, les rassemblements sont interdits, certains livres et films aussi. Depuis 2 ans, 200 personnes ont été arrêtées sous le coup de la loi de sécu nationale, et plus de 3 000 ont été poursuivies.

Ce qu'il se passe.
À Hong Kong, 47 militants prodémocratie comparaissent.

Rembobine Ang-Yin, en justice, tu veux dire ?
Oui, leur procès a commencé lundi. Ils sont accusés de "conspiration" contre le gouv communiste chinois pour avoir organisé et participé à des élections primaires non officielles en juillet 2020, et risquent la perpétuité.

Rappelle-moi Hong Kong.
Ex-colonie british, elle est redevenue chinoise en 1997, mais avec un statut spécial "1 pays, 2 systèmes" au moins jusqu’en 2047. Comprendre : d’un côté, la Chine continentale communiste, et de l’autre, Hong Kong capitaliste, avec une autonomie de gestion et des institutions propres.

Et ça fonctionne ?
Pour Xi Jinping, le président communiste chinois, oui, c’est un "bon système". Depuis 2014, la Chine continentale resserre la vis des libertés. Des manifs prodémocratie éclatent en 2014, puis en 2019. Depuis juin 2020, la loi sur la sécurité nationale musèle les opposants au régime communiste de l’île, jusque-là très libre.

Je vois, et c'était quoi ces élections ?
Des primaires organisées par les prodémocrates pour choisir leurs candidats aux législatives de septembre 2020. Plus de 600 000 personnes y participent sur les 4,4 millions d’inscrits, un signe de la popularité du mouvement. Mais le régime communiste chinois annule les élections le 31 juillet 2020, puis arrête candidats et participants en janvier 2021.

Et le procès ?
Il va durer 90 jours et doit déterminer la culpabilité des 47 accusés - politiques, profs, journalistes, et activistes comme Joshua Wong, une des figures du mouvement depuis 2014 - dont la plupart sont emprisonnés depuis 2 ans déjà. Les 2/3 des accusés plaident coupables pour espérer réduire leur peine.

Et sur place ?
Hong Kong a changé. Les manifs ont disparu, le grand journal prodémocratie a fermé, les rassemblements sont interdits, certains livres et films aussi. Depuis 2 ans, 200 personnes ont été arrêtées sous le coup de la loi de sécu nationale, et plus de 3 000 ont été poursuivies.