Ce qu'il se passe.
Ça fait 3 ans que le UK a quitté l’Union européenne.
Tell me more, Éléanor.
Yep, c’était le 31 janvier 2020. Sauf qu’entre temps, le coco, puis la guerre en Ukraine et l’inflation qu’elle a induite ont pesé sur l’économie européenne, et encore plus sur celle du UK. Ces derniers mois, c’est complicated chez les Brits, socialement, économiquement et politiquement.
Raconte-moi.
Les prix ont grimpé de 10,5 % en un an en décembre mas o menos comme en Europe et, même si cette hausse ralentit again, comme un peu partout en Europe, le pays n’avait pas connu des prix aussi hauts depuis près de 40 ans.
Y a des grèves aussi, nan ?
Oui, les plus importantes depuis 30 ans et, hier encore, les profs, cheminots et soignants étaient dans la rue pour demander plus de salaires. À cela, il faut ajouter un gouv instable : depuis juillet, le UK a connu 3 Premiers ministres, dont Liz Truss restée au pouvoir 45 jours, après avoir paniqué le monde et les marchés, donc ses financeurs, en annonçant la plus importante baisse d’impôt depuis 50 ans.
Et le Brexit ?
Il a freiné la croissance du pays, selon beaucoup d’analystes. Sans, son PIB - ses richesses produites - serait 5,5 % supérieur, selon un think tank pro-UE. Pour plusieurs raisons : 1/ les échanges commerciaux avec l’UE, son 1er partenaire, ont diminué 2/ l’incertitude du Brexit a conduit les entreprises à moins investir 3/ la nouvelle loi sur l’immigration aurait fait perdre 330 000 travailleurs au UK, principalement dans les transports, la restauration ou l’agriculture.
Et pour la suite ?
Pour le FMI, le UK devrait être la seule économie majeure dans le monde à reculer en 2023, mais elle devrait retrouver une croissance en 2024.
Qu'en pensent les Brits ?
En novembre, 56 % pensent que c’est une erreur d’avoir quitté l’UE. Mais, si le débat pour la rejoindre n’est pas sur la table, ni du côté du PM conservateur et pro-Brexit Rishi Sunak, ni du côté de l’opposition, certaines entreprises et politiques poussent pour un allègement des règles avec l’UE.
Ce qu'il se passe.
Ça fait 3 ans que le UK a quitté l’Union européenne.
Tell me more, Éléanor.
Yep, c’était le 31 janvier 2020. Sauf qu’entre temps, le coco, puis la guerre en Ukraine et l’inflation qu’elle a induite ont pesé sur l’économie européenne, et encore plus sur celle du UK. Ces derniers mois, c’est complicated chez les Brits, socialement, économiquement et politiquement.
Raconte-moi.
Les prix ont grimpé de 10,5 % en un an en décembre mas o menos comme en Europe et, même si cette hausse ralentit again, comme un peu partout en Europe, le pays n’avait pas connu des prix aussi hauts depuis près de 40 ans.
Y a des grèves aussi, nan ?
Oui, les plus importantes depuis 30 ans et, hier encore, les profs, cheminots et soignants étaient dans la rue pour demander plus de salaires. À cela, il faut ajouter un gouv instable : depuis juillet, le UK a connu 3 Premiers ministres, dont Liz Truss restée au pouvoir 45 jours, après avoir paniqué le monde et les marchés, donc ses financeurs, en annonçant la plus importante baisse d’impôt depuis 50 ans.
Et le Brexit ?
Il a freiné la croissance du pays, selon beaucoup d’analystes. Sans, son PIB - ses richesses produites - serait 5,5 % supérieur, selon un think tank pro-UE. Pour plusieurs raisons : 1/ les échanges commerciaux avec l’UE, son 1er partenaire, ont diminué 2/ l’incertitude du Brexit a conduit les entreprises à moins investir 3/ la nouvelle loi sur l’immigration aurait fait perdre 330 000 travailleurs au UK, principalement dans les transports, la restauration ou l’agriculture.
Et pour la suite ?
Pour le FMI, le UK devrait être la seule économie majeure dans le monde à reculer en 2023, mais elle devrait retrouver une croissance en 2024.
Qu'en pensent les Brits ?
En novembre, 56 % pensent que c’est une erreur d’avoir quitté l’UE. Mais, si le débat pour la rejoindre n’est pas sur la table, ni du côté du PM conservateur et pro-Brexit Rishi Sunak, ni du côté de l’opposition, certaines entreprises et politiques poussent pour un allègement des règles avec l’UE.